Mouvement ACTE
L’Association Citoyenne pour un Togo Emergent (ACTE) officiellement lancée à Lomé.
Portée sur les fonds baptismaux le 1er septembre dernier à Lomé, lors d’une Assemblée Générale par un groupe de jeunes réunis pour réfléchir sur l’avenir de la nation, l’Association Citoyenne pour un Togo Emergent (Acte) s’est servie du cadre somptueux de l’hôtel Mercure Sarakawa pour procéder au lancement officiel de ses activités et de présentation de son Bureau Directeur ce samedi matin à Lomé. « Agir pour construire » comme l’indique son slogan, « Acte » se réclame d’un mouvement citoyen qui partage la vision de travail de la jeunesse Togolaise, un cadre d’expression plurielle s’appropriant des valeurs cardinales dont on relève l’amour pour la patrie et la conscience citoyenne. Il a pour objectif d’apporter une contribution à la construction de la république, de renforcer les valeurs fondatrices de la République Togolaise et d’accompagner les actions de développement de la citoyenneté initiées par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé et son gouvernement.
Dans son discours de circonstance, le président national du mouvement LIMAZIE Péyébinesso a rappelé qu’ « en plus des questions sociales, économiques et politiques de l’heure, le mouvement compte aborder la question lancinante de la dégradation de l’environnement car la démarche citoyenne passe aussi par là. » a-t-il laissé entendre avant d’ajouté que « le chantier de bâtir le Togo comprend plusieurs volets, et il appartient à chacun de contribuer ».
Il faut noter que le Mouvement « Acte » a pour but de mobiliser la jeunesse togolaise, autour d’un idéal, celle de reconstruire un Togo nouveau, fort, épanoui, sans ethnocentrisme, sans régionalisme et sans aucune forme de discrimination.
srce:Togoportail
M.Péyébinesso LIMAZIE, Président de ACTE
Fondé le 1er septembre 2012, le mouvement Action Citoyenne pour un Togo Emergent (ACTE), est officiellement lancé ce samedi 20 octobre 2012 à Lomé.
Poème Inédit
POEME INEDIT du 1er PM Togolais, Me Joseph Kokou KOFFIGOH
Le retour des éperviers
Ils ont beau lutté des pieds,
De la tête, les félins,
Vous les tenez par les reins
Car vous êtes éperviers.
Vous dominez dans les airs,
Et sur vos proies, très rapides,
Vous foncez droit impavides
Pour une victoire éclaire !
Désormais on vous respecte.
Oublié le Cabinda !
Et les miasmes d’Angola,
Avec leurs sanctions infectes.
Grâce à vous ô Eperviers,
De Cinkassé à Lomé
Sur vos chemins balisés
On retrouve l’unité.
Bravo Sheyi et les autres !
Dansez, dansez Cool-Catché
Sur les tam-tams de Kégué…
Votre victoire est la nôtre.
Lomé le 14 octobre 2012
Joseph Kokou KOFFIGOH
Poème inédit
Université de Kara
TOGO : Sales temps pour des leaders estudiantins à Kara
Exclus des Universités du Togo par le Conseil de discipline de l’Université de Kara, des leaders de mouvements estudiantins sont désormais victimes de divers actes d’intimidation, voire de tentatives d’assassinats.
Selon nos informations, dans la nuit de vendredi 12 au samedi 13 octobre 2012, vers 02 heures, la porte de la chambre de Bitsioudi dit Col Bitcth, a connu un début d’incendie. L’occupant réussira avec l’aide des maisoniers à maîtriser l’incendie. « Nous avons retrouvé sur les lieux un couteau », a témoigné à notre rédaction l’ancien président de l’Union Nationale des Etudiants du Togo (UNET). « Je pense qu’ils ont essayé de m’assassiner », conclut Bitsoudi, qui hésite cependant à se référer aux forces de sécurité. « Je n’ai pas confiance en eux », réplique t-il.
Dans la nuit du dimanche 14 octobre au lundi 15 octobre 2012, toujours aux environs de 02 heures, ce fut le tour de deux autres leaders estudiantins de recevoir la visite de criminels. Le scenario dont Bitsioudi a été victime, sera reproduit chez Alinki M’Clava et Agnité Massena dit Guillaume Soro. On note ici aussi des dégâts occasionnés par l’incendie de leur porte. Comme Bitsioudi, les deux autres également sont frappés par la fameuse décision d’exclusion qui fait grand bruit à Kara, comme à Lomé. « Ce sont des manœuvres d’intimidations. Les partisans du pouvoir à Kara, redoutent l’activisme de ces étudiants qui refusent de rejoindre le parti du Chef de l’Etat, malgré les propositions mirobolantes. Alors ils ont décidé d’utiliser la méthode forte », analyse un enseignant de l’Université de Kara.
« J’ai personnellement été menacé par le Commissaire Tchalla et l’officier Bimizi Méféïnoyo. Le premier m’a déclaré que si nous ne les rejoignons pas, pour travailler avec eux, ils vont nous gazer ». D’autres leaders estudiantins se disent également menacés à Kara. « Certains qui font du taxi moto pour joindre les deux bouts, sont attaqués dans la circulation. D’autres sont l’objet d’insultes et de menaces en villes, au marché, partout », a expliqué Kamingh Pyabalo, également exclu des universités du Togo depuis le 18 septembre 2012.
La sécurité de ces étudiants est désormais loin d’être assurée à Kara. On cite aussi le nom de certains comme l’étudiant Assogba, signataire d’une lettre de menace contre le Collectif « Sauvons le Togo » qui avait souhaité manifester dans la ville et un certains journaliste parmi les auteurs de ces actes criminels. Le nom de l’officier Bimizi, qui est également l’officier audiencier de Faure Gnassingbé à Kara, revient avec insistance comme le principal acteur qui est derrière ces actes. « Faure Gnassingbé avait demandé à des jeunes de défendre Kara s’il le faut au prix de leur vie. C’était à la veille de la manifestation du CST à Kara », confie un autre leader estudiantin.
Ne faisant aucune confiance aux forces de sécurité, les victimes harcelés et soumises à des brimades de toutes sortes, résistent avec stoïcisme, mais se refusent à « rentrer dans les rangs comme ont le leur demande ». Le pouvoir a toujours joué sur des considérations ethniques pour garder la ville natale du Chef de l’Etat comme un bastion imprenable. Mais les affaires Kpatcha Gnassingbé, Bertin Agba, Pascal Bodjona, tous originaires de la même localité ainsi que le travail de terrain des opposants Abass kaboua, Me Abi Tchessa et autres, ont fini par libérer les populations qui expriment désormais ouvertement leurs opinions.
Mais la stratégie de terreur pour laquelle opte le pouvoir à Kara, risque de dégénérer en confrontations. Pour l’instant, les victimes qui ne font aucune confiance aux représentants locaux du pouvoir, se refusent à saisir les forces de sécurité ou la justice. « Nous ne leur faisons aucune confiance », affirme Bitsioudi Biréma.
koaci
La vraie Victoire du TOGO
CAN 2013 : VICTOIRE DU TOGO
Eh oui, comme vous pouvez le constater, le TOGO vient d'assommer le GABON par un score de 2 buts contre 1. Chez nous, au TOGO, quand nous voulons tuer le coq, nous servons de l'eau. Et c'était le 1 but que nous avions accordé au GABON.
On dirait qu'il existe de petit DIEU au TOGO, car, déjà la Rédaction du Panier de la république Togolaise avait déjà annoncé dans son titre avant le Match la Victoire du TOGO. c'est chose faite. Maintenant, nous vous invitons à déguster avec modération les belles images après la victoire de l'ambiance à Lomé au soir du 14 Octobre 2012.
Bizarrement, ceux -ci n'ont même pas écris une lettre de manifestation au Ministre de l'Administration Territoriale, M. Gilbert BAWARA, mais la Marche a eu lieu. Et étonnant, pas de GAZEUR, ni de fumée de gaz.............
sur le Boulevard vers Festival des Glaces
Cette ironie pour dire que les acteurs du pouvoir Togolais doivent se resaisir et offrir une bonne condition de vie à leurs concitoyens. Le GAZ, ni la violence ne font pas partir des fournitures de la DEMOCRATIE TOGOLAISE.
Du show à la devanture du Star Togolais, le Professionnel des Professionnels M. Sheyi ADEBAYOR
@panier de la république togolaise
2eme anniversaire de la création de l’ANC
Message du Président National à l’occasion de la commémoration du 2eme anniversaire de la création de l’ANC
Message du Président National
à l’occasion de la commémoration du 2eme anniversaire de la création de l’ANC
- Chers Camarades membres du Comité Exécutif et du Bureau National de l’ANC,
- Honorables Députés, membres du Groupe ANC à l’Assemblée Nationale,
- Chers Camarades Présidentes et Présidents des Fédérations, Sections et Sous-Sections de l’ANC,
- Chers Collègues Dirigeants des partis et associations membres ou alliés du FRAC, du CST et de la Coalition Arc-en-ciel,
- Camarades militantes et militants, sympathisantes et sympathisants de l’ANC, du FRAC et du CST,
- Honorables invités,
- Mesdames et Messieurs,
Au nom de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), je vous souhaite à tous une très cordiale bienvenue à la Place du Changement, ce haut lieu de la lutte pour la libération du peuple togolais.
Je veux vous exprimer toute notre gratitude pour votre participation à ce pique-nique qui clôture les diverses manifestations marquant la commémoration de la 2ème édition de la fête de l’ANC.
Je remercie tous ceux qui ont contribué de diverses manières, notamment par leurs dons, à l’organisation et au succès de cette fête, particulièrement, les Dames de l’ANC (DNC), la Jeunesse de l’ANC (JNC), les associations des femmes des marchés, les groupements associatifs ainsi que les militants et sympathisants du parti.
- Chers Camarades membres du Comité Exécutif et du Bureau National de l’ANC,
- Honorables Députés, membres du Groupe ANC à l’Assemblée Nationale,
- Chers Camarades Présidentes et Présidents des Fédérations, Sections et Sous-Sections de l’ANC,
- Camarades militantes et militants de l’ANC,
Cette 2ème édition de la Fête de l’ANC, c’est-à-dire le 2ème anniversaire de la création de l’ANC, m’offre l’occasion de jeter un regard sur les douze derniers mois de la vie de notre grand parti.
En effet, d’octobre 2011 à ce jour, l’ANC, ses dirigeants, ses militants et sympathisants ont dû encore faire face à de nombreuses adversités, entraves, menaces, intimidations, violences et brutalités policières de toutes sortes.
Malgré cet environnement politique hostile, délibérément créé et entretenu par le régime RPT pour décourager l’opposition démocratique et la gommer de la scène, l’ANC vient de boucler une seconde année d’activités d’un parti politique véritablement à l’écoute des populations et résolument engagé dans la lutte pour l’alternance et le changement.
A cet égard, je voudrais féliciter le Bureau National et toutes les autres instances du parti, pour leur travail remarquable qui a permis de maintenir au parti, un niveau d’activités à la mesure des enjeux.
- Honorables invités,
- Mesdames et Messieurs,
Il y a un an, du haut de cette tribune, j’appelais toutes les forces vives de notre pays à s’engager résolument pour prendre en main le destin du Togo, en ayant conscience que c’est par notre foi, notre courage et nos sacrifices que nous retrouverons la voie de la liberté, de la justice et du progrès pour tous.
Aujourd’hui, du haut de cette même tribune, il me plaît de saluer non seulement l’unité de l’opposition démocratique retrouvée mais aussi et surtout, l’engagement et la détermination des populations togolaises, massivement mobilisées à travers divers regroupements, pour revendiquer leurs droits légitimes, en bravant les intimidations, les violences et les brutalités policières, convaincues que seuls l’alternance et le changement sont susceptibles d’offrir de meilleures conditions de vie, face à la faillite générale du régime RPT. Nous rendons grâce à Dieu Tout-Puissant qui nous a aidés et qui nous aidera toujours à surmonter ces obstacles.
Nos populations comprennent et soutiennent la lutte engagée pour mettre fin à la dictature. Elles expriment haut et fort, leur désir d’alternance et de changement et n’entendent plus voir piétiner les droits et libertés fondamentaux des citoyens sans réagir. C’est pour nous, un réconfort et un encouragement.
L’engagement des femmes togolaises, résolues à mettre fin à l’impunité, à la mal gouvernance et à la dégradation des conditions de vie des citoyens, tout comme la mobilisation de la jeunesse togolaise, fermement à la pointe de la résistance et du combat contre l’injustice, la corruption et le tribalisme demeurent également pour nous, un réconfort et un encouragement.
Aujourd’hui, tous les Togolais se dressent comme un seul homme pour dire non à des élections avariées et aucun Togolais n’est plus disposé à voir le régime RPT organiser une fois encore une mascarade électorale dans le pays.
- Honorables invités,
- Mesdames, Messieurs,
C’est ensemble que nous devons relever les défis multiples et exaltants auxquels nous sommes confrontés. Nous ne saurions rester indifférents ni assister en spectateurs à la destruction de notre bien commun, le Togo, par une horde de prédateurs, d’usurpateurs et autres courtisans serviles et corrompus.
En tirant les enseignements des soulèvements populaires qui entrainent la chute des dictatures, nous devons garder présent à l’esprit que, quels que soient leur enracinement et leur longévité, les dictatures ne résistent pas à la lutte que mènent les peuples pour s’affranchir de l’oppression.
Voilà pourquoi, plus que jamais, je réitère notre appel à la mobilisation générale de toutes les forces vives de la nation ainsi que des compatriotes de la diaspora, pour œuvrer ensemble avec le FRAC, le CST et leurs alliés, à la libération du Togo et à la réalisation de l’alternance et du changement qui permettront d’instaurer l’Etat de droit, la démocratie et la bonne gouvernance dans notre pays.
J’appelle à l’action et à la résistance. Populations des villes et des campagnes, étudiants, travailleurs, forces de défense et de sécurité, partis politiques et associations de la société civile, revendeuses des marchés, autorités religieuses et traditionnelles, nous devons lutter sans défaillance pour vaincre.
- Honorables invités,
- Mesdames, Messieurs,
Nous ne le répèterons jamais assez. Après les nombreux dialogues passés, dont les conclusions sont restées lettres mortes, en raison de la mauvaise volonté du régime RPT qui refuse l’alternance à laquelle aspire le peuple togolais, il n’y aura plus de pseudo-dialogue, il n’y aura plus de faux dialogue, mais un vrai dialogue politique, un dialogue structuré, sérieux, responsable et crédible, un dialogue dont les conclusions seront assorties d’un calendrier d’exécution précis et suivi.
Voilà pourquoi, des gages de crédibilité sont indispensables. Voilà pourquoi, les préalables formulés par le CST, préalables parmi lesquels le retour des neuf députés ANC à l’Assemblée Nationale, préalables auxquels l’ANC adhère pleinement, demeurent rigoureusement d’actualité.
La réalisation de ces préalables contribuera en effet, à l’apaisement du climat politique et ouvrira la voie à un dialogue franc et serein, un dialogue pouvant déboucher sur l’organisation d’élections propres, des élections justes, transparentes et démocratiques.
En tout état de cause il est entendu, et c’est le leitmotiv des revendications des populations togolaises sur toute l’étendue du territoire, qu’il ne saurait y avoir d’élections sans les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Il ne saurait y avoir d’élections qui ne procèdent d’un accord politique lui-même issu de discussions politiques dignes de ce nom. A défaut il n’y aura aucune élection.
C’est le lieu d’appeler la communauté internationale à prêter une oreille attentive aux aspirations profondes et aux préoccupations légitimes du peuple togolais, de la classe politique ainsi que des associations de défense des droits de l’homme qui ont souffert des décennies durant et souffrent encore des nombreuses dérives du régime RPT à tous les plans. L’affaire Agba Bertin-Loïc le Flok-Prigent-Pascal Bodjona/ Abass Youssef, dans laquelle, l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques a pris de nouvelles dimensions, doit enfin ouvrir les yeux de la communauté internationale sur le cas du Togo.
Il est temps que la communauté internationale rende justice au peuple togolais, en reconnaissant qu’au Togo, « la situation est tout à fait inacceptable sur le plan des droits de l’homme, de la démocratie et de la reconnaissance de l’opposition » comme la France vient de le faire pour un autre pays africain.
Tout comme elle le fait pour la Syrie en affirmant que « Bachar El Assad doit partir », il est temps que la communauté internationale rende justice au Togo en soutenant avec le peuple togolais, qu’après deux mandats usurpés, « Faure Gnassingbé doit partir » !
La communauté internationale doit éviter d’accompagner le pouvoir togolais dans ses velléités d’’organiser des élections de manière unilatérale. A cet égard, l’adoption d’un code électoral et d’un découpage électoral ainsi que la mise en place d’une CENI en dehors dialogue attendu, sont totalement inacceptables. L’ANC met en garde le gouvernement RPT contre toute tentative de passage en force pour organiser des élections en dehors de tout consensus.
C’est également le lieu d’appeler la communauté internationale à prendre la mesure de la réalité de la crise politique togolaise et à user de son influence pour amener les autorités togolaises à s’atteler résolument à l’apaisement et à l’assainissement du climat politique de manière à ouvrir la voie aux discussions que nécessitent des élections justes, équitables, transparentes et démocratiques. Elle évitera ainsi à notre pays, les situations dramatiques qu’il a connues par le passé, avant, pendant et après des élections mal préparées.
C’est enfin le lieu d’inviter les populations togolaises à redoubler plus que jamais de vigilance et à demeurer constamment à l’écoute des mots d’ordre de l’ANC, du FRAC et du CST. Bonne fête à tous !
ABLODE ! ABLODE ! ABLODE GBADJA !
Lomé, le 14 octobre 2012
srce:anc
MATCH TOGO # GABON
VICTOIRE POUR LES EPERVIERS dans le match TOGO # GABON
Toute la rédaction du 1er blog citoyen Togolais, soutient les éperviers. Vivement, que l'équipe nationale ramène au soir de dimanche 14 Octobre 2012, la Victoire pour la qualification à la CAN - 2013.
@panier de la république togolaise
Lettre ouverte à tous les Togolais(es)
LETTRE OUVERTE A TOUS LES TOGOLAIS(E)S
Chère Togolaise, Cher Togolais ...
Comme vous pouvez le constater la vie quotidienne de nous tous, TOGOLAISE et TOGOLAIS, devient de jour en jour précaire. La situation politique dans notre pays, le TOGO, renfloue les poches de certains concitoyens tandis que les autres s'appauvrissent davantage. C'est un constat, mais ce n'est pas une abbération. Ce qui veut dire que chacun de nous pourra remédier à cela. "Ah bon, comment" dira le commun des Togolais.
Dans le même pays, certains en se levant le matin se posent la question suivante: "Combien, je vais dépenser aujourd'hui?" Tandis que les autres se demandent: " Où et Comment ferai-je pour trouver l'argent pour assurer le repas de la journée?"
Quelle absurdité ??? Quelle absurdité ??? Quelle absurdité ???
Il y a plein d'exemples dont je vous épargne. Ces paradoxes doivent nous interpeler tous. Et à cela, j'invite tous les Togolais, du plus petit au plus grand, sans aucune distinction, à se poser ces questions :
1. Que dois-je faire pour contribuer au développement de mon pays, le TOGO?
2. l'acte que je pose, à l'instant, fait avancer ou fait reculer mon pays, le TOGO?
Pour finir, je nous demande tous de cultiver la pratique du CIVISME, le respect de l'autre dans sa différence, et de poser des actes positifs.
@panier de la république togolaise
Le NET lance l’opération "pouvoir d’accord, Togo d’abord"
Pour amener les acteurs politiques à dialoguer dans un autre cadre de discussion :
Le NET lance l’opération "pouvoir d’accord, Togo d’abord"
Le Nouvel Engagement Togolais (NET, opposition) présidé par Gerry Taama a lancé l’opération baptisée "pouvoir d’accord, Togo d’abord", initiative visant à inviter tous les acteurs politiques togolais à accepter le principe du dialogue dans un autre cadre de discussion, cadre présidé par les autorités religieuses du Togo.
Ces autorités religieuses seront soutenues par des autorités traditionnelles, des acteurs de la société civile et des experts fournis par les chancelleries présentes au Togo.
L’annonce a été faite ce mardi par le président du NET, lors d’une conférence de presse au siège de ladite formation politique, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Selon Gerry Taama, cette initiative fait suite aux derniers évènements survenus à Adéwui et les boycotts par les principaux partis de l’opposition du récent dialogue politique et de la conférence de haut niveau, organisée par le PNUD et l’Union européenne.
"Ces trois incidents amènent le NET à faire le constat de l’impasse dans laquelle se trouvent les acteurs politiques togolais, pendant que du côté du pouvoir, les informations assez sérieuses font état de sa volonté à organiser à marche forcée, les élections législatives dans les meilleurs délais", a souligné M.Taama.
Les togolais se préparent à renouveler les députés à l’Assemblée nationale, mais aucune date n’a encore été fixée pour la tenue de ce scrutin. Les dernières législatives remontent à octobre 2007.
Pour le président du NET, il est "très important que pour la paix sociale, la concorde sociale, que les acteurs politiques togolais trouvent un ultime cadre d’entente pour pouvoir mettre en place des réformes pour des élections apaisées".
Raison pour laquelle le NET a initié depuis le 23 septembre, un vaste mouvement de consultations : "Nous avons été reçus par la conseillère Togo du Quai d’Orsay à Paris, nous avons été reçus par la plupart des chancelleries, nous avons rencontré plusieurs autorités religieuses qui comprennent aujourd’hui, la nécessité de trouver des voies et moyens pour la sauvegarde du peuple togolais".
"Aujourd’hui, il reste le contact avec les principaux partis politiques de l’opposition et le gouvernement. Nous leur avons envoyé des invitations. Il est question de les rencontrer pour réussir à faire ce sursaut qualitatif et patriotique pour trouver des voies et moyens, afin de sortir le Togo de la crise", a-t-il poursuivi.
Tous les acteurs rencontrés à ce jour, sont entièrement favorables à l’initiative du NET, celle d’un dialogue dans un autre cadre de discussion, cadre présidé par les autorités religieuses du Togo, a précisé M.Taama.
"Le NET propose que cela soit un +quarté+ dirigé par les autorités religieuses et composé des responsables coutumiers, de la société civile, et d’experts internationaux, avec l’appui de la communauté internationale", a-t-il souligné.
Pour le parti NET, ce quarté pourrait étudier en priorité les questions liées à l’organisation des élections législatives et locales, puis poursuivre sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles, tout en faisant l’économie de celles qui ont déjà été adoptées lors des précédents cadres de discussion.
Rappelons que le climat politique est morose depuis quelques mois, suite aux manifestations du collectif "Sauvons le Togo" (CST), appuyé ces derniers jours par la coalition "Arc-en-ciel". FIN
Lambert ATISSO
srce: Savoirnews
Quelle vision M. Jerry Taama, Président du "Nouvel Engagenement Togolais" (NET) incarne pour sortir le TOGO de cette longue marche??? Quelle appréciation donnez-vous à cette initiative ?
@panier de la république togolaise
Interview de Jean Pierre Fabre
Le peuple togolais est déterminé à barrer la route à la fraude électorale
Jean-Pierre Fabre, Président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) sur RFI, ce 09 Octobre 2012
Par Christophe Boisbouvier
srce: anctogo
Quelle vision M. Jean-Pierre Fabre, Président de l'Alliance nationaale pour le Changement (ANC) incarne pour sortir le TOGO de cette longue marche??? Une marche qui devient de plus en plus longue. N'est-ce pas pour faire la politique, il faut avoir les moyens de sa politique???
@panier de la république togolaise
Aide de la France
459 millions de FCFA pour l’enseignement supérieur togolais
M. Octave BROOHM, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et M. Nicolas WARNERY, Ambassadeur de France au Togo ont procédé, le 9 octobre 2012, à la signature d’une convention pour appuyer la gouvernance et la réforme de l’enseignement supérieur du Togo (AGREST). Ce projet, d’une durée de 36 mois, est financé par le ‘‘Fonds de solidarité prioritaire’’ (FSP), un instrument d’aide au développement du Ministère français des affaires étrangères.
Le FSP AGREST va mettre en œuvre, dès la rentrée académique 2012-2013, un budget de 700.000 euros (459 000 000 FCFA), qui soutiendra le gouvernement togolais dans le renforcement de la gouvernance du système d’enseignement supérieur et la promotion du développement des formations professionnelles universitaires. La bonne articulation entre formation et emploi est en effet une des conditions-clés du développement du pays.
Le projet s’articule autour de deux thèmes :
une composante « appui à la gouvernance » qui concerne l’administration centrale du Ministère et les structures des services centraux et des scolarités des Universités de Lomé et de Kara ;
une composante « appui à la promotion des formations professionnelles » focalisée sur la formation de cadres en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) pour la promotion de cursus d’excellence en management-entrepreneuriat et la rénovation des modèles d’offres de formations ;
Par ce projet majeur, la France confirme tout l’intérêt qu’elle porte à la promotion d’un enseignement supérieur de qualité au Togo, indispensable pour le développement social et économique de long terme du pays.
srce: ambassade de France
Histoire du Togo avec l'ONU
Anciens Ambassadeurs du Togo auprès de l'ONU
Nous avons jugé bon de vous informer sur l'histoire du TOGO avecl'ONU. Nous vous invitons à apprécier les Anciens Ambassadeurs du Togo auprès de l'ONU.
Chronique de Kodjo Epou : Demain, il sera trop tard
Chronique de Kodjo Epou : Demain, il sera trop tard
Quelques questions aux diplomates occidentaux en poste à Lomé : A quoi bon des élections, législative ou présidentielle, dans des conditions où les vaincus, forts de leur armement et de leurs miliciens, peuvent refuser, chaque fois, de reconnaître le verdict des urnes et renverser à leur profit la majorité qui en est issue ? Comment envisager un seul instant que les Togolais acceptent une loi électorale taillée à la hache, synonyme pour eux de se laisser conduire à l’abattoir, sachant que ces mêmes militaires et miliciens pèsent d’ores et déjà de tout leur poids sur les prochains scrutins ? Et, enfin, par quel coup de baguette magique, justice peut être rendue aux victimes avec des lois viciées dont la nature ne donne aucune chance à l’alternance au Togo ?
« Celui qui paie choisit la musique ». S’il y a un pays que les bailleurs de fonds, sans craindre d’être taxés d’ingérence, peuvent tancer pour un refus obstiné de ses dirigeants de créer les conditions d’un apaisement, c’est bien le Togo. Le pouvoir de Lomé, en effet, vit de l’assistanat, de l’aide étrangère que lui procure l’Occident. Pendant que les ressources propres du pays prennent des destinations inconnues, pillées à la pelle. L’imposture est évidente au Togo ! Même retentissante. Tellement qu’on se demande si les bailleurs de fonds ne sont pas de grands naïfs qui s’investissent dans un rocher de Sisyphe qu’est devenu le Togo. Jusqu’où ces occidentaux ne doivent-ils plus continuer cette lamentable corvée qui consiste à remplir d’eau la jarre trouée du RPT, quand tout le monde sait, en Afrique, que dans son état actuel, le Togo des Gnassingbé est comme « le tonneau des Danaïdes ». Un tonneau au fond percé que l’on remplit sans fin alors que son contenu est simultanément vidé par des dirigeants frivoles, dépensiers et peu soucieux des conséquences désastreuses de leurs actes.
La réalité, c’est que nos amis( ?) traditionnels ont beau financer des projets visant à soulager les populations, celles-ci continueront de croupir sous « la pauvreté accablante » que le diplomate allemand Joseph Weiss avoue avoir vue à l’intérieur du pays, aussi longtemps que l’alternance si chère aux Togolais n’aura pas lieu, aussi longtemps que les dialogues (de sourds) n’accoucheront pas d’un régime légitime et populaire qui donne impulsion, vie et avenir à ces projets.
Parmi ces pays et organisations (PNUD, UE, Allemagne, France, USA) dont l’argent public finance les élections au Togo, bien rares sont les parties qui exigent des comptes et des décomptes, une façon de se soucier réellement des intérêts de notre peuple. On nourrit çà et là, dans ces chancelleries, des visées obscures inavouables, sans grand souci du mieux-être, voire de la prospérité qu’est en droit d’escompter le peuple togolais. Ce peuple, depuis 22 ans maintenant, est à couteaux tirés avec ses dirigeants, réclamant un assainissement de la vie publique par un processus électoral juste. Doit-on rappeler la véritable foire d’empoigne qui avait débouché, en 2005, sur un carnage resté jusqu’aujourd’hui impunie, malgré les multiples rapports attestant que la tragédie avait bien pris place. Alors qu’il y a tout lieu de craindre une réédition, peut-être plus féroce et scandaleuse, pourquoi traîne-t-on ainsi des pieds ? Pourquoi ne veut-on pas, pour prévenir le bain de sang qui mouille chaque période électorale, moduler pour une fois, à Lomé, le langage diplomatique ?
Ces grands témoins de la tragédie togolaise n’ignorent quand même pas que la mobilisation populaire contre Faure et son parti, ces derniers mois, a redoublé de vigueur. Ils savent également que l’expression de ce ras-le-bol laisse présager que toute tentative de Faure Gnassingbé d’opérer, cette année, l’année prochaine ou en 2015, un passage en force à travers des élections truquées, va indubitablement faire basculer le Togo dans un chaos atroce, avec l’irruption inévitable de candidats fanatisés à qui personne ne pourra alors dénier le droit de vouloir en découdre avec un régime assassin et prédateur. Au lieu de parer au plus pressé en s’attaquant au mal par les remèdes appropriés capables de diminuer la fièvre, le PNUD, pour ne citer parmi tant d’autres que cet exemple tout à fait incongru, a cru devoir donner la priorité à une formation à l’attention des responsables des forces de sécurité, officiers et sous-officiers de la police et de la gendarmerie.
Ladite formation, rapporte la PANA, avait été initiée par le Centre des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique(UNREC), et s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui aux processus électoraux (PAPE) cofinancé par l’Union européenne(UE) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD. Il a suffi que les dirigeants togolais arguent qu’ils sont « animés d’une volonté de pacifier les prochaines élections » que ce beau monde s’exécute.
Doit-on, si tel était le cas, donner la priorité au recyclage des forces de l’ordre, aux ateliers et conférences sur d’improbables élections ou, doit-on mener une action diplomatique forte – la menace de fermer le robinet en est une – qui oblige le pouvoir à prendre des mesures vigoureuses qui règlent définitivement les pommes de discorde, sources des désastres électoraux mortels ? La récente initiative du PNUD s’apparente à un labour, la charrue devant le bœuf, à une distraction autant ou presque déboussolant que la déclaration, ô combien diffuse, du diplomate allemand invitant les protagonistes à « un dialogue sans lequel il ne faut attendre aucune solution de l’extérieur ». On est en plein, dans tous les cas, au beau milieu d’une confusion délibérément provocatrice, qui laisse la porte ouverte à tous les soupçons, notamment d’un complot international contre les intérêts du peuple togolais.
Les Togolais croient, sans pouvoir être détrompé, que plus vite ce régime-tyran s’en ira, plus vite les esprits seront désarmés et la marche du pays vers l’ineffable enrayée. Autrement, l’éjection de Faure du pouvoir ou toute action visant à l’empêcher de briguer un troisième mandat en 2015 se présente comme une tache immédiate que, de concert, les Togolais avec la Communauté Internationale doivent impérativement accomplir si l’on veut neutraliser tous les courants extrémistes créés par la lassitude due aux échecs répétés des dialogues politiques successifs. « Là où l’injustice devient loi, la résistance est un devoir » : C’est ce que stipule, en d’autres termes, l’article 150 de la constitution togolaise. C’est ce que le peuple souverain demande aux bailleurs de fonds internationaux de mieux comprendre afin de l’aider à prévenir le pire, à venir à bout des ténèbres.
Selon ce qu’on observe, les diplomaties occidentales au Togo donnent l’impression de toujours demander plus de sacrifices à l’Opposition qui ne détient pas les leviers de l’Etat, sans jamais prendre la peine, ni avoir le courage d’appeler, en connaissance de cause, le pouvoir togolais à ses responsabilités, à respecter les règles qui régissent une élection dans un système pluraliste, règles que le RPT altère à son rassasiement, à coup de machette et de fusil. La France, l’Allemagne, l’UE dans son ensemble, et aussi l’ONU peuvent agir. Elles le doivent, peu importe le devoir de réserve que personne n’ignore, se fondant sur l’impératif de conjurer une nouvelle catastrophe électorale en gestation et sur le principe universel qui veut que ce soit ceux qui paient les musiciens qui choisissent la musique et la cadence. Ces financiers ont droit à la parole. Pourquoi ne la prennent-ils pas ?
Il est question, en lieu et place de cette diplomatie timide aux allures du double standard, non pas que l’Occident se substitue aux Togolais dans l’écriture de leur propre histoire mais de les accompagner dans la réalisation de leurs aspirations profondes. C’est un devoir historique, corollaire d’un devoir d’ingérence pour faire voir au RPT qu’un après-Gnassingbé, bel et bien, adviendra et que ce parti a beau jeu de s’insérer dores et déjà dans la perspective d’une alternance inévitable, condition sine qua non pour le rétablissement d’une démocratie plurielle dans ce pays martyr.
Les Togolais qui ont suivi avec un intérêt particulier l’intense activité des diplomaties occidentales, ces deux dernières années, en Afrique, ne comprendraient pas l’argument qui tenterait de leur faire croire qu’il n’existe pas dans la pratique diplomatique, des moyens coercitifs, des termes dissuasifs capables de faire comprendre à Faure Gnassingbé et à ses thuriféraires que seuls ceux qui payent le bal, c’est-à-dire le peuple souverain du Togo et les bailleurs de fonds, doivent mener la dance, et non le RPT/UNIR » ? Mais au cas où vraiment ces moyens et ces termes n’existent pas, il va falloir, à notre sens, les inventer à Lomé. Maintenant. Demain, il sera trop tard !
Kodjo Epou, Washington DC, USA
Srce: togoactualite
Que pensez-vous de cette analyse de M. Kodjo EPOU??? Quelle leçon de démocratie pouvons-nous tirer pour améliorer nos pratiques togolaises???
@panier de la république togolaise
L'exil, face et profil
L'exil, face et profil
Un gros naïf m’a récemment interpellé pour me dire que mon exil ne m’a rien appris. Je voudrais le rassurer que mes quatorze ans d’exil au Bénin, en Hollande et en Guinée, m’ont appris qu’il ne faut jamais partir en exil ! Comme toutes les règles de ce monde ont au moins une exception, dans le ca d’espèce, l’exil n’est vraiment utile que si l’exilé est parti chercher, hors de son pays, les voies et moyens pour libérer son propre pays de la tyrannie ou de l’occupation étrangère. C’est le sens de l’exil éphémère du Général DE GAULE à LONDRES, ou très longue de PAUL KAGAME en OUGANDA…
« Il n’y a pas de douleur plus grande que la perte de sa terre natale ». C’est Euripide qui l’a dit, treize siècles avant Jésus Christ ! Ceci est valable pour les vivants, mais aussi pour les morts. En ce qui concerne les morts, l’exil de Sylvanus Olympio, (assassiné depuis le 13 janvier 1963, et enterré au Benin, dans une tombe anonyme et un cimetière anonyme) doit être particulièrement douloureux. J’ai interpellé plus d’une vingtaine de fois le peuple Togolais sur ce cas, mais, ni les prétendus défenseurs des droits de l’Homme, ni les politiques, ni la famille ne m’ont pas écouté. J'y reviens.
L’exil a plusieurs facettes, et ceux qui vont en exil peuvent être classés en plusieurs catégories :
- Les refugiés politiques ;
- Les refugiés économiques et socio-économiques ;
- Les refugiés massifs des catastrophes naturelles des guerres.
L’exil politique est l’exil le plus structuré, le plus officialisé, le mieux protégé et le plus médiatisé. Le Général DE GAULE, la Reine Béatrice des Pays-Bas, Alpha Condé de Guinée, Gilchrist olympio du Togo, Kwame Nkrumah du Ghana et des milliers et milliers d’hommes et de femmes ont été contraints de s’exiler, dans des pays voisins ou lointains, pour des raisons politiques ou politico-guerrières.
Ainsi, le Général DE GAULE s’est refugié à Londres pour préparer la reconquête de la France occupée par les nazis ; Paul KAGAME et les Tutsi s’étaient refugiés en Ouganda et ont formé une Armée pour revenir conquérir le pouvoir à KIGALI ; la majorité des intellectuels guinéens sont partis en exil sous le règne sanglant de Sékou TOURE …
L’exil de guerre est massif, non discriminé, dramatique et est, le plus souvent relativement court, le temps que durera la guerre. L’exemple poignant et brûlant est la Syrie, avec une guerre civile qui a jeté dans les pays voisins, près de un million de refugiés, en dix-huit mois de conflits…
L’exil socio-économique est connu aussi depuis des siècles. L’exemple le plus frappant est l’exil des Italiens, au 19ème siècle, par millions, aux Etats Unis d’Amérique, chassés de leur pays par la misère…
Au-delà toutes ces classifications, un exilé est un exilé. Il souffre de ce que les psychologues appellent « le syndrome du placenta » : là où, le jour de votre venue au monde, le placenta est tombé avec vous, vous avez une envie folle et irrésistible de retrouver ce lieu ; c’est pourquoi tous les exilés du monde aspirent à rentrer le plus tôt possible, au bercail, dès que la cause de l’exil disparait…
Les premiers à rentrer au pays sont les exilés politiques, dès que la situation politique se décante dans leur pays, surtout si ces exilés avaient une situation professionnelle florissante, avant de quitter leur pays d’origine. D’autres tardent à rentrer pour des raisons familiales (enfants en scolarisation, mariage…), des raisons professionnelles (nouvel emploi dans le pays d’accueil, retraite relativement convenable, lendemains professionnels incertains au pays etc…)
Ceux qui tardent à rentrer sont les refugiés socio-économiques. Ils ont trouvé un nouveau job prometteur et une situation socio-économique favorable dans le pays d’accueil et c’est plus intelligent de garder ce statut, surtout si on peut se rendre en vacances, sans crainte, dans son pays natal.
A côté de ces groupes de refugiés et d’exilés, il y a une catégorie de cas dramatiques que nous appelons les « refugiés hiatus » : ce sont ceux qui ne peuvent pas rentrer au pays par crainte d’y trouver la misère (boulots perdus et impossible d’en retrouver au pays, âge avancé sans possibilité de retrouver la retraite), et qui, en même temps, n’ont pas une bonne situation dans le pays d’accueil…
Enfin, le cas le plus dramatique (terriblement dramatique) est celui des exilés et refugiés de guerre.
Après la fin de la guerre civile en Syrie par exemple, tous ces millions d’exilés vont rentrer au pays, pour ne retrouver que des ruines partout, des morts, des cimetières et leurs maisons rasées. L’exil est en général court (un à cinq ou six ans) mais amer, terriblement amer…
Au Togo, l’histoire des exilés a commencé en 1958 après les élections législatives de cette année –là, qui ont vu la large victoire du CUT (Comité de l’Unité Togolaise) et de la JUVENTO, sur le parti du Progrès, de Nicolas Grunistzky. Le grand gagnant de ce scrutin fut Mr Sylvanus Olympio, qui, avec ses alliés de la Juvento (Mr Anani SANTOS notamment) obtinrent l’Indépendance pour le Togo, le 27 Avril 1960.
L’espoir était permis pour le jeune état, mais très vite, le pays s’enflamma. Les togolais n’avaient rien compris à la démocratie et se déchirèrent sur d’inutiles questions d’appartenance à tel ou tel parti. Les militants du CUT traitaient les militants des partis d’opposition comme de la merde ! Une des expressions favorites de ces moments là était « Il sent le Progrès », entendez, le parti du Progrès ! Puis c’est la chasse à l’homme, la destruction des biens mobiliers et immobiliers… et les premiers exilés et embastillés. Le pire arriva en 1961, quand, lors d’une séance plénière à l’Assemblée Nationale, les députés de l’opposition (les malheureux n’étaient que sept, sur un parlement de 47 députés au total) furent tabassés et chassés de l’hémicycle !...l’Assemblée devint monocolore et Sylvanus Olympio, Président de la République, devint un dictateur mégalomane et le CUT, un parti Unique, puisque même son allié, la Juvento , fut vouée aux gémonies, et son leader, Anani SANTOS et ses partisans contraints à l’exil ou a la clandestinité. Les plus célèbres exilés de ces moments-là furent Nicolas Grunitzky au Bénin, Antoine Meatchi au Ghana. Dès lors, tout était fin pour le levé de rideau de la tragédie togolaise. Sylvanus Olympio fut assassiné le 13 janvier 1963, et les premiers exilés après sa mort, furent ses propres enfants, Gilchrist et Bonito Olympio. Théophile Mally, son Ministre de l’Intérieur s’exila au Nigeria. Cet assassinat a plombé la vie politique togolaise jusqu’à ce jour !
La troisième vague de refugiés survient en 1967-1968, avec le groupe des Me Noé KUTUKLI et Me KOUASSIGAN, accusés de complot. Mais, la ligne rouge fut franchie dès le processus de démocratisation déclenchée le 5 Octobre 1990.Le siège de la primature, le 3 décembre 1991 (et la capture du Premier Ministre Koffigoh) provoqua la mort de 102 militaires (les militaires assaillants et défenseurs de la primature). Puis, ce fut l’escalade des massacres et des tueries, avec celle de Fléau JARDIN, en 1993, qui envoyèrent, en 24 heures, 200.000 de nos compatriotes au Bénin et au Ghana ! Puis ce furent pratiquement tous les pays africains européens et américains qui accueillirent les refugiés togolais. Beaucoup ne sont toujours pas revenus, pour les raisons évoquées plus haut, et par peur pour leur sécurité (surtout les refugiés militaires)…
L’exil, pour moi, n’a pas été ce que les autres exilés ont connu, puisque j’ai repris du service comme agent secret dès que je suis parti hors du pays. J’ai lu plus d’une douzaine de livres écrits par des anciens espions dont certains ont même désigné le nom des agence pour lesquelles ils ont travaillé. Le tocard qui m’a interpellé, s’il n’est pas trop « bêbête », n’a qu’à aller sur toile, et il peut lire aussi ces bouquins. Il ne trouvera aucune « carte de visite » d’un agent dans ces livres, pas plus qu’aucun tocard ne peut avoir ma « carte de visite » d’agent secret à se mettre sous les yeux.
Ma vie d’espion a été tellement excitante que si c’était à refaire, je le referai volontiers. Je suis dans ma 66e année et pour moi, l’exil est derrière moi. Si par malheur le Togo connait dans les prochaines années, une guerre civile, je serai aussi armé, et du côté des futurs vainqueurs de préférence. Si par malheur, le Togo tout entier brûle demain, je serai dans les flammes, préférant mourir que d’aller encore en exil. Tu vois bien, tocard, que l’exil m’a servi à ne plus jamais aller en exil?
Dr. IHOU
Ancien Ministre de la Santé et de la Population, Consultant en géopolitique et stratégie sécuritaire
Srce:lynxtogo
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